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Quelques signaux de la diffraction dans la réception immédiate : France
- Éric Chevillard, La nébuleuse du crabe, Paris, Minuit, 1993.
«Plutôt qu'un roman, (comme indiqué sur la couverture), le livre d'Éric Chevillard est un chapelet de perles, enfilées les unes à la suite des autres sans autre lien que le personnage principal dont elles nous parlent: Crab.»
Le Matricule des anges, no 003 (avril-mai 1993).
- Éric Chevillard, un article à propos de Préhistoire, Paris, Minuit, 1994.
«Éric Chevillard, à trente ans, et en six romans, impose une œuvre originale, perturbante, excitante, où “la logique déchaînée” devient une forme de lyrisme. Ses personnages dont les noms, quand on les connaît - Plock, Crab, Furne - rappellent l'univers de Beckett, sont des rêveurs qui, dans leur folie sauvage et déductive, essayent de modifier la réalité. Et l'écriture, avec ses réticences, ses variations burlesques, ses accélérations et ses ruptures, nous entraîne dans un délire angoissant et jubilatoire, au seuil du récit à jamais différé.»
Monique Petillon, «Le gardien enfermé», Le Monde, vendredi, 18 novembre 1994, p. 3.
- Éric Chevillard, Un fantôme, Paris, Minuit, 1995.
- Nathalie Sarraute, Ici, Paris, Gallimard (Blanche), 1995.
«courts textes»
Laurence Liban, «Ici, son livre», Lire, septembre 1995.
Ni roman ni essai mais «variations sur l'indicible».
Annie Coppermann, «Coq-à-l'âne et chucotements», Les Echos, mardi 10 octobre 1995, p. 51.
«Nathalie Sarraute a inventé un genre» / 20 tableaux en éventail.
André Clavel, «Sarraute : sonate d'automne», L'Express, no 2307 (jeudi 21 septembre 1995), p. 128.
20 proses sans fil conducteur, «le besoin de l'inachevé», «l'amour du fragment».
Alain Bosquet, «Le non-dit de Nathalie Sarraute», La Presse, vendredi 17 novembre 1995, p. B4.