BOUVIER, Luc, et Max ROY, La littérature québécoise du XXe siècle, Montréal, Guérin, 1996 [VA - février 2011].

Note : En retraversant les notes de lecture cumulées depuis plusieurs années, je suis tombée sur cet ouvrage susceptible d'alimenter la réflexion sur la diffraction. Je me contente ici de reproduire mes notes de lecture d'alors ; il sera toujours temps de consulter plus sérieusement l'ouvrage en question si ces quelques notes (très) préliminaires apparaissent pertinentes.

Chapitre « Ruptures et pluralismes (1960-1990) »

La production des années 1980-1990 se caractérise par le pluralisme des sujets, des formes et des enjeux critiques. Les sujets historiques reviennent en force, de même que des genres populaires et des modes de narration plus traditionnels, comme le récit linéaire. Concurremment se prolongent des entreprises littéraires libératrices, tout en intégrant une sensibilité et des modalités d'expression contemporaine. Les notions de postmodernité et de postmodernisme se sont imposées pour désigner ces formes d'écriture qui constituent, paradoxalement, un retour à des codes anciens et un dépassement de la modernité littéraire.