5 min à 5 min 34: « Durant toutes ses études, a pêché à l’automne et au printemps, les quais étaient couverts de pêcheurs du bassin jusqu’au Cap Blanc. Au Cap Blanc, il y avait le quai Alleyn où on pouvait pêcher des deux côtés. »
13 min 55 à 19 min 15: « Voudrait retrouver l’éperlan de son enfance. On le roulait dans la farine et on le faisait rôtir dans le beurre. Toute sa vie d’écolier, a pêché presqu’à tous les jours. Dès qu’il a pu se rendre sur les quais avec la permission de ses parents, il a commencé à pêcher. Vers l’âge de 9 ans. On pêchait à l’automne et au printemps quand les glaces partaient. On pouvait pêcher à n’importe quelle heure 'Mais le soir, madame, c’était merveilleux!'. On pêchait au fanal. Sept à huit hameçons par ligne, avec des vers. Prenait la loche. Chez lui, on n’en mangeait pas. On prenait facilement un gros panier à raison d’éperlans. Mgr Maurice Roy allait pêcher l’éperlan. On n’a pas idée de tous les professionnels qui allaient pêcher. On connaissait les bons coins de pêche et on connaissait tout le monde. 'Un gros panier, on pouvait vendre ça 0,50$, mais c’était fort'. »
22 min 21 à 23 min 38: « Son père était un pêcheur extraordinaire. Certains pêcheurs se réchauffaient avec de la boisson et tombaient à l’eau. On ne faisait pas de trous dans la glace pour pêcher. »
48 min 53 à 53 min 53: « Les rats étaient énormes. On les appelait des 'monsieur'. Il s’est fait mordre une oreille quand il habitait dans la rue Cul-de-Sac. Il s’était réveillé en pleurant. C’était un gros problème dans les maisons à ce moment. Les rats avaient plus d’un pied de long sans compter la queue. Se souvient d’être allé voir dans la cave chez son grand-père au coin de Notre-Dame et Cul-de-Sac. ‘ C’était un spectacle épouvantable, d’horreur.’ Les marchés, les marchands de fruits attiraient les rats. Le bas des portes (des marchands de fruits) était rongé par les rats. Les rats de fleuve : les égouts arrivaient là. Il y avait beaucoup de nourriture. La famille Godbout vivait au deuxième étage. Les rats montaient par les tuyaux d’égouts. Même au séminaire il y avait des rats. Vers 1945, il était prêtre. Quand il revenait le soir et rentrait par le corridor de la basilique, il frémissait à chaque fois car il entendait le bruit des rats qui fuyaient. Les pensionnaires faisaient des chasses aux rats. Ça devenait pénible à la crue des eaux. »