EXTRAIT, « Acte de concession de la Compagnie de la Nouvelle- France aux Pères de la Compagnie de Jésus de “l‘estendue et consistance des terres qui ensuivent, c’est à sçavoir : une lieue ou environ de terre à prendre, partie sur la riviè­re St-Charles, à l’endroit où elle entre dans le fleuve St- Laurent, et partie sur le dit fleuve, à commencer le tout du second ruisseau qui est au-dessus de la rivière de Lairet, qui se rend dans la dite rivière St-Charles, descendant le long d’icelle rivière St-Charles et du dit fleuve St-Laurent, jusques à la petite rivière appelée Notre-Dame de Beauport, qui se rend dans iceluy fleuve St-Laurent, icelle ri­vière de Notre-Dame de Beauport excluse, le tout sur qua­tre lieues de profondeur, à prendre des dites bornes du second ruisseau au-dessus de la dite rivière de Lairet, et de la dite riviere de Notre-Dame de Beauport, sur quatre lieues en avant dans les terres ……………….. comme aussy leur avons donne et octroyé une pointe de terre scittuée de l’autre costé et rive de la dite rivière St-Charles, et environnée d’icelle de tous côtés, sinon en un endroit clos et fermé d ’une palissade, le lieu ainsy qu’il se comporte vis- à-vis de la maison appelée Notre-Dame des Anges, la dite rivière St-Charles entre deux, le tout ainsy qu’il avait esté ey-devant concédé aux dits Révérends Pères de la Compagnie de Jésus par Mr le duc de Vantadour, lors vice-roy en la Nouvelle France…” »

COMMENTAIRE, Bien intéressant de lire une description des lieux qui repose uniquement ou presque sur les hydronymes des rivières et autres cours d'eau.

COMMENTAIRE, On comprend à la lecture qu'une partie de la terre de Couillard sur le bord de la rivière Saint-Charles est accordée aux mères Hospitalières « jusqu'au prochain ruisseau courant sur les terres » où elles pourront (ou il y a déjà) un « moulin pour y avoir de l'eau à leur commodité » et y installer quelques buanderies.

COMMENTAIRE, Nous pouvons faire l'hypothèse que le dit ruisseau est le ruisseau Peuvret. Après le décès d'Ignace Juchereau Duchesnay, Marie-Catherine Peuvret, alors veuve, prendra en charge la seigneurie de Beauport. Elle aura des démêlés avec les seigneurs ecclésiastiques voisins, notamment avec les Jésuites qui détourneront autour de 1731 le cours du dénommé ruisseau Peuvret au profit du ruisseau du Moulin pour le bon fonctionnement de leur propre moulin au détriment de celui de madame Peuvret, Commission de toponymie du Québec : Source

COMMENTAIRE, On peut lire qu'il y a eu une vente en Avril 1650 à Florentin Lambert liée de près au ruisseau de la Cabane aux Taupiers.

COMMENTAIRE, Il s'agit d'une hypothèse: le ruisseau en question est celui du Moulin. Nous savons que l'un des moulins de la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges était celui des Jésuites à Beauport qui desservait la ferme Notre-Dame-de-Bonsecours et les censitaires de la seigneurie Archéologie à Québec.

EXTRAIT, « Que ce ruisseau, faute d'avoir été entretenu, se trouve présentement presque comblé par la quantité de sable et autres matières qui s'y sont accumulées et qu'en conséquence son lit ne pouvant contenir la surabondance d'eau qui survient le printemps et l'automne et dans le temps des pluies, cette eau se répand sur la terre de vos pétitionnaires et l'inonde tellement qu'ils sont privés et empêchés de pouvoir le cultiver une bonne partie et souffrent en conséquence du tort considérable. »

COMMENTAIRE, Il est certainement question ici du ruisseau du Moulin qui a été détourné vers le moulin des Jésuites à Charlesbourg et qui par conséquent, a causé quelques dommages aux cultivateurs adjacents. On peut observer une carte de ce détournement du ruisseau à la page 6 du dit document et la terre d'Étienne Lefevbre Société d'histoire de Charlesbourg

COMMENTAIRE, L'hypothèse est la suivante, le ruisseau qui descendait la Côte à Gignac est peut-être le même qui passait dans le Woodfield, et peut-être aussi le même qui passait sur le terrain de l'Université Laval (?).